Epidemiology & Public Health Keynote - Dr Winston Husbands // Allocution d’ouverture en Épidémiologie et santé publique - Dr Winston Husbands
Friday, April 29, 2022 |
10:55 AM - 12:00 PM |
Overview
Inventing the Future in the Present: Black Canadians, HIV and the Epidemiology of Structural Violence // Inventer l’avenir dans le présent : Les Canadiens noirs, le VIH et l’épidémiologie de la violence structurelle
Speaker
Dr. Winston Husbands
Associate Professor
Dalla Lana School of Public Health, University of Toronto
Inventing the Future in the Present: Black Canadians, HIV and the Epidemiology of Structural Violence
Abstract
Over the last 40 years, Canadian policy makers assumed a Canadian HIV epidemic with relatively unproblematic fluctuations in pattern between different population groups. Consequently, they devised various population-based responses that were substantively identical across the various groups, and which they often pushed to racialized communities in a top-down authoritarian manner. Presently, researchers and program practitioners also develop initiatives that acknowledge but insufficiently engage the disproportionate burden of HIV among Black and other racialized population groups.
It’s time to retire the prevailing standard. Canada currently incubates at least two different epidemics. Consistently, Black Canadians account for a proportion of diagnoses (25%) that vastly exceeds their share of the Canadian population (3.5%). In Ontario, which accounts for over half of Canada’s Black population, diagnoses among Black people — gay, bisexual and other MSM, and men and women exposed to HIV through heterosexual contact — have remained excessive, while white diagnoses have declined substantially, especially among white gay, bisexual men and MSM. In fact, HIV among Black Canadians in Ontario resembles a more generalized epidemic in which one-third of new diagnoses are among gay, bisexual and other MSM, and the remaining two-thirds among heterosexually active men and women.
For Black communities, a steadily declining epidemic among white Canadians (especially gay men) alongside an entrenched and expanding epidemic among Black communities calls for a renewed focus on the structural determinants of HIV among Black communities. In this presentation, I will (a) discuss the epidemiological evidence for two epidemics (one Black, the other white), (b) argue for research and policy directions that elevate Black health and wellbeing, and (c) outline the significance of insurgent, collaborative Black stewardship of research and policy for Black communities.
Learning objectives
1. Attendees will critically reflect on:
a) current trends in HIV that support two epidemics – a worsening epidemic among Black Canadians alongside a declining white epidemic
b) how structural violence increases Black Canadians’ vulnerability to HIV
c) new directions in policy and practice to address the structural determinants and support Black communities to lead decision-making about issues that affect their health and wellbeing
2. Black stakeholders will better understand possibilities to change the course of HIV in Black communities.
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Inventer l’avenir dans le présent : Les Canadiens noirs, le VIH et l’épidémiologie de la violence structurelle
Au cours des 40 dernières années, les décideurs canadiens se sont habitués à une épidémie canadienne de VIH dont les fluctuations de profils demeuraient relativement non problématiques entre les divers groupes de la population. Par conséquent, ils ont mis au point diverses réponses fondées sur les populations qui étaient substantiellement identiques dans l’ensemble des divers groupes et qui, souvent, repoussaient du haut de leur autorité les collectivités racialisées. Actuellement, les chercheurs et les praticiens des programmes mettent également en œuvre des initiatives qui reconnaissent, sans l’intégrer suffisamment, le fardeau disproportionné du VIH chez les Noirs et autres groupes de populations racialisés.
Il est temps de retirer la norme prédominante. Le Canada incube actuellement au moins deux épidémies différentes. Systématiquement, les Canadiens de race noire interviennent pour une proportion des diagnostics (25 %) qui dépasse considérablement leur représentation dans la population canadienne (3,5 %). En Ontario, qui abrite plus de la moitié de la population noire du Canada, les diagnostics chez les Noirs – guais, bisexuels et autres HARSAH et les hommes et les femmes exposés au VIH par contact hétérosexuel – sont encore en excès, tandis que les diagnostics chez les Blancs ont considérablement fléchi, particulièrement chez les guais, hommes bisexuels et HARSAH blancs. En fait, le VIH chez les Canadiens de race noire en Ontario ressemble à une épidémie plus généralisée qui touche le tiers des nouveaux diagnostics chez les guais, bisexuels et autres HARSAH et les deux-tiers restants chez les hommes et les femmes hétérosexuels actifs.
Pour les collectivités noires, une épidémie sans cesse en déclin chez les Canadiens blancs (particulièrement les hommes guais) parallèlement à une épidémie persistante et en expansion dans les collectivités noires appelle à un surcroît de concentration sur les déterminants structurels du VIH dans les collectivités noires. Dans cet exposé, a) nous traiterons des preuves épidémiologiques attestant de l’existence de deux épidémies (une noire et l’autre blanche), b) nous préconiserons des recherches et des orientations politiques rehaussant la santé et le bien-être des Noirs et c) nous aborderons l’importance d’une intendance coopérative insurgée en recherche et politique pour les collectivités noires.
Objectifs d’apprentissage :
1. Les participants seront amenés à une réflexion critique sur ce qui suit :
a) les tendances actuelles du VIH qui confirment deux épidémies – une épidémie en aggravation chez les Canadiens noirs, en même temps qu’une épidémie en déclin chez les Canadiens blancs
b) la façon dont la violence structurelle augmente la vulnérabilité au VIH des Canadiens noirs
c) de nouvelles orientations en matière de politique et de pratique pour contrer les déterminants structurels et aider les collectivités noires à piloter le processus décisionnel sur les enjeux qui touchent leur santé et leur bien-être
2. Les intervenants de race noire saisiront mieux les possibilités de changer la trajectoire du VIH dans les collectivités noires.
It’s time to retire the prevailing standard. Canada currently incubates at least two different epidemics. Consistently, Black Canadians account for a proportion of diagnoses (25%) that vastly exceeds their share of the Canadian population (3.5%). In Ontario, which accounts for over half of Canada’s Black population, diagnoses among Black people — gay, bisexual and other MSM, and men and women exposed to HIV through heterosexual contact — have remained excessive, while white diagnoses have declined substantially, especially among white gay, bisexual men and MSM. In fact, HIV among Black Canadians in Ontario resembles a more generalized epidemic in which one-third of new diagnoses are among gay, bisexual and other MSM, and the remaining two-thirds among heterosexually active men and women.
For Black communities, a steadily declining epidemic among white Canadians (especially gay men) alongside an entrenched and expanding epidemic among Black communities calls for a renewed focus on the structural determinants of HIV among Black communities. In this presentation, I will (a) discuss the epidemiological evidence for two epidemics (one Black, the other white), (b) argue for research and policy directions that elevate Black health and wellbeing, and (c) outline the significance of insurgent, collaborative Black stewardship of research and policy for Black communities.
Learning objectives
1. Attendees will critically reflect on:
a) current trends in HIV that support two epidemics – a worsening epidemic among Black Canadians alongside a declining white epidemic
b) how structural violence increases Black Canadians’ vulnerability to HIV
c) new directions in policy and practice to address the structural determinants and support Black communities to lead decision-making about issues that affect their health and wellbeing
2. Black stakeholders will better understand possibilities to change the course of HIV in Black communities.
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Inventer l’avenir dans le présent : Les Canadiens noirs, le VIH et l’épidémiologie de la violence structurelle
Au cours des 40 dernières années, les décideurs canadiens se sont habitués à une épidémie canadienne de VIH dont les fluctuations de profils demeuraient relativement non problématiques entre les divers groupes de la population. Par conséquent, ils ont mis au point diverses réponses fondées sur les populations qui étaient substantiellement identiques dans l’ensemble des divers groupes et qui, souvent, repoussaient du haut de leur autorité les collectivités racialisées. Actuellement, les chercheurs et les praticiens des programmes mettent également en œuvre des initiatives qui reconnaissent, sans l’intégrer suffisamment, le fardeau disproportionné du VIH chez les Noirs et autres groupes de populations racialisés.
Il est temps de retirer la norme prédominante. Le Canada incube actuellement au moins deux épidémies différentes. Systématiquement, les Canadiens de race noire interviennent pour une proportion des diagnostics (25 %) qui dépasse considérablement leur représentation dans la population canadienne (3,5 %). En Ontario, qui abrite plus de la moitié de la population noire du Canada, les diagnostics chez les Noirs – guais, bisexuels et autres HARSAH et les hommes et les femmes exposés au VIH par contact hétérosexuel – sont encore en excès, tandis que les diagnostics chez les Blancs ont considérablement fléchi, particulièrement chez les guais, hommes bisexuels et HARSAH blancs. En fait, le VIH chez les Canadiens de race noire en Ontario ressemble à une épidémie plus généralisée qui touche le tiers des nouveaux diagnostics chez les guais, bisexuels et autres HARSAH et les deux-tiers restants chez les hommes et les femmes hétérosexuels actifs.
Pour les collectivités noires, une épidémie sans cesse en déclin chez les Canadiens blancs (particulièrement les hommes guais) parallèlement à une épidémie persistante et en expansion dans les collectivités noires appelle à un surcroît de concentration sur les déterminants structurels du VIH dans les collectivités noires. Dans cet exposé, a) nous traiterons des preuves épidémiologiques attestant de l’existence de deux épidémies (une noire et l’autre blanche), b) nous préconiserons des recherches et des orientations politiques rehaussant la santé et le bien-être des Noirs et c) nous aborderons l’importance d’une intendance coopérative insurgée en recherche et politique pour les collectivités noires.
Objectifs d’apprentissage :
1. Les participants seront amenés à une réflexion critique sur ce qui suit :
a) les tendances actuelles du VIH qui confirment deux épidémies – une épidémie en aggravation chez les Canadiens noirs, en même temps qu’une épidémie en déclin chez les Canadiens blancs
b) la façon dont la violence structurelle augmente la vulnérabilité au VIH des Canadiens noirs
c) de nouvelles orientations en matière de politique et de pratique pour contrer les déterminants structurels et aider les collectivités noires à piloter le processus décisionnel sur les enjeux qui touchent leur santé et leur bien-être
2. Les intervenants de race noire saisiront mieux les possibilités de changer la trajectoire du VIH dans les collectivités noires.